Tournage dans le Jura
Mortiers, saladiers, moulins à poivre, coupes à fruits, bols...
Qui sommes-nous ?
Jean-Claude Monneret
Après une carrière de scieur dans le Jura et un peu de bûcheronage, je partage ma retraite entre le jardin et le tournage sur bois. Outre les classiques bols, boîtes et mortiers, avec essentiellement du frêne, du cèdre et quelques autres essences moins répandues, j'aime réaliser des objets moins conventionnels à vocation plus décorative comme des oiseaux, des phares maritimes, des horloges, des fruits, j'essaie toujours d'innover en réfléchissant à des objets originaux tant par leur nature que par leur forme ou leur finition. Trouver du bois de tournage est un souci permanent pour deux raisons : la première est que les bois de fort diamètre (30 à 40 cm) sont rares, la seconde est que le séchage du bois provoque souvent des fentes profondes qui contraignent le tourneur à une sélection douloureuse. Mais la création de beaux objets n'en est que plus gratifiante.
Daniel Glaser
En dehors de ma carrière dans le transport, je travaillais le bois sur un combiné Lurem et construisais de petits meubles. En 2018, je vends le combiné pour acquérir un tour à bois avec lequel je me suis initié au tournage en autodidacte. Le tournage, qui n'a rien à voir avec l'ébénisterie, présente néanmoins certains attraits pour un artisan amoureux du bois : le tour est relativement léger, peu encombrant et facile à mettre en oeuvre. Il permet de réaliser "de jolis objets ronds et inutiles". Si le tournage semble simple en apparence, la maîtrise des gouges demande plusieurs années de pratique avant d'acquérir une certaine aisance. Je réalise essentiellement des bols, des saladiers, des mortiers, des boîtes et des moulins à poivre. Les essences que j'utilise principalement sont le frêne, le hêtre, le bouleau, le cèdre et plus rarement les arbres fruitiers, assez difficiles à trouver, comme le noyer, le pommier ou le merisier.